Mon pied claqua sur le sol et je pivotais avant de me laisser tomber de la scène le corps en sueur. Attrapant une serviette blanche, je m’essuyais le front avant de me diriger vers ma moto le front moite, avant de prendre mon casque et de le mettre. Introduisant les clefs dans le contact, je démarrais en trombe, roulant dans les rues de la ville tout en repensant à la journée que je venais de passer. J’avais à peine parlé à Alice de l’après midi après cet incident dans le couloir,ce moment de désir intense qui nous avait touché tous les deux. J’aurais pu craqué dans ce corridor vide, et faire taire ce sentiment brûlant qu’elle m’inspirait. Mais je m’étais enfuit devant ce sentiment trop fort et intense pour que je le comprenne réellement, comme si tout semblait me pousser vers elle. Ce qui me poussait encore vers elle actuellement.

Me garant devant chez moi, je descendis, avant de monter à l’appartement sans que ma mère ne soit déjà rentrée. Laissant mes affaires dans ma chambre,je pris une douche rapide avant d’enfiler une jean sous une chemise bleu ciel puis d’enfiler des basket plus approprié à la vie de tous les jours. Attrapant mon portable et mon blouson de cuir, je pris ms lunettes de soleil avant de redescendre et de glisser ces dernières dans ma poche. L’aller vers l’internat fut rapide, et je me doutais que trouver sa chambre le serait tout autant. Descendant de mon engin, je fit glisser mes lunettes sur mon nez avant de rentrer dans le bâtiment. Je savais que certaines résidentes dormaient ici, mais je ne comprenais pas vraiment le déroulement n’y séjournant pas moi-même. Je pris le partit de prendre les escaliers, grimpant les marches quatre à quatre. Comme prévu, j’étais en avance et donc perdre du temps n’était pas une mauvaise chose, je devais attendre 21h de toute façon. Je pris un couloir au hasard, remarquant les numéros de chambre remarquant une porte ouverte sur mon chemin même si je n’y fis pas vraiment attention. Cependant, brusquement tiré dans la salle plongée dans l’obscurité, je vis la lumière du couloir s’estomper tandis que la porte était claquée, une main toujours sur mon bras alors que j’avais été plaqué au mur.

-Qu’est-ce que….

La lumière s’alluma brusquement et je clignais des yeux afin de m’habituer à ce brusque éclairage. Un visage apparut devant moi, et je reconnus en elle la femme de l’accueil, une femme de dix ans mon aîné, une très belle femme que je me souvenais avoir traité de robot mentalement. Mais elle n’avait plus rien d’un robot, elle était passée dans le modèle femme plus que provocante. Son buste était enserrer dans un haut plus que moulant, tandis qu’elle avait passé une jupe mi longue dévoilant des jambes parfaites enserrées dans une paire de bottines noirs brillantes à cause de la matière qui était visiblement du cuir.

-Alec Volturi…. Tu es encore plus beau vu de près. Je t’ai entendu dire à ta petite amie que tu viendrais mais vu les œillades et les jeux échangés, je me suis dit que tu n’étais pas plus fidèle que ça….

Son doigt descendis sur mon buste, la fermeture éclair de mon blouson descendant de la même façon. Ouah et bien elle était sûre de ce qu’elle voulait et il ne fallait pas être un expert pour le comprendre. Prenant son poignet, je portais ma main à ma bouche tout en lui souriant.

-Je suis célibataire, Alice est une collègue. Donc je n’ai pas à être fidèle.

Cependant, ce n’était pas le soir pour coucher avec cette femme et surtout pas dans un placard bien que l’idée était tentante, surtout qu’elle savait jouer avec mes nerfs et de belles façons. Cependant, pour le moment, la seule femme que je voulais voir était Alice, elle m’avait assez obsédé pour la journée. Mais visiblement, ce n’était pas dans les intentions de ma partenaire d’attendre. Ses mains se faufilèrent sous mon haut alors qu’elle se hissait sur la pointe des pieds.

-Dans ce cas, rien ne te retient.

Sa bouche se pressa contre la mienne, son haleine se mêlant à la mienne tandis que ses ongles caressait mes pectoraux. Je n’avais pas l’habitude de me faire ainsi alpaguer surtout par une femme d’âge mûr et je ne sus que répondre au baiser, passant la main dans sa nuque, explorant sa bouche avec envie. Puis soufflant contre ses lèvres, je murmurais.

-Je ne peux pas ce soir…mais on peut se retrouver demain.

Plantant ses ongles dans ma peau, elle recula légèrement avant de se lover contre moi.

-Voyons tu peux la décommander non?

Non je ne pouvais pas. C’était elle que je voulais ce soir et personne d’autre tout simplement parce que cette fille m’obsédait, parce qu’elle m’intriguait et parce que je voulais être avec elle. Baissant les mains, je pris les siennes avant d’effleurer les siennes.

-L’attente renforce le désir non? Je te retrouve demain soir devant l’hôpital.

Enserrant ma tête, elle enfouit les doigts dans mes cheveux avant de m’arracher un baiser tout aussi fougueux que les précédents avant de me lâcher et de sortir les lèvres gonflées de désir.

-Ne me fais pas faux bon….

Puis elle disparut dans le couloir, et je relevais mes lunettes sur ma tête pris de court. Et bien si je m’y attendais à celle là… Sortant de la pièce, je m’adossais au mur, songeant que rien ne changeait vraiment de mon ordinaire… Puis m’en décollant, je me mis à la recherche de la chambre d’Alice avant de toquer à la porte.

Enfin la journée venait de finir et tant mieux car après l'épisode du couloir, je n'étais plus en état de fréquenter les corridor de l'hôpital. Je marchais pensive, mes écouteurs sur les oreilles sur le parking que je traversai pour rejoindre ma chambre universitaire non loin de là. Au bout de dix minutes de marche, j'étais parvenu à l'internat, et je n'avais qu'une hâte, celle de prendre une douche, et chasser l'image d'Alec de ma tête jusqu'à 21h. oh oui, je voulais l'enlever car il m'avait hanté toute l'après midi bien que je ne l'avais pas vu car nous étions séparés pour des travaux plus important. Et à cause de lui, j'avais raté une patiente. Je soupirais en y repensant car ce genre de chose ne m'était jamais arrivé, même amoureuse je ne suis pas tête en l'air ou évasive alors que là c'est exactement ce qui m'arrive. Un état auquel je ne me reconnais pas.

Je sortis mes clés de ma poche et les introduisis dans la serrure. Je tournais lentement l'objet quand soudain je fus surprise de voir de la lumière passant en bas de la porte. Je penchais la tête et entra intriguée.

- Qui est là????????

Je n'eus pas le temps de vérifier, que la porte s'ouvrit et je fus attirer contre un torse et une bouche qui ne m'étaient pas inconnue. Mes bras s'enroulèrent tout seuls au cou et aux épaules de cet homme dont la carrure m'enveloppait et je répondis au baiser avec une passion enivrante me perdant ainsi dans la bouche de mon petit ami. Mes mains glissérent suivit des mes avant bras et d'un geste j'attrappais mon poignet de mon autre main afin de me presser contre lui. Penchant la tête vers mon épaules je me laissais bercer par le jeu de sa langue et dans un soupire je reculai, le sourire au lèvres. Je dénouais mes bras et fis descendre mes mains le long de son torse.

- Bonsoir toi. Quelle belle surprise........
- Je suis un homme de surprise l'aurais tu oublié?
- Oh non, mais je croyais que tu sortais ce soir, tu n'avais pas un match de football?????????????
- Je préfère rester avec toi. Tu me manques ces derniers temps.

Ses bras se resserèrent autour de ma taille, ses mains me caressaient le dos, remontant sur mes reins, puis poursuivant la ligne droite de ma colonne. Je poussais sur son torse pour qui'il s'éloigne, car je savais qu'Alec allait arriver dans très peu de temps, surtout que son visage était revenu dans mon esprit à l'instant même ou j'avais passé la porte de ma chambre, mais sa tête plongea dans mon cou, répondant son souffle comme une brise douce et légère.

- Davis..........arrêtes, pas maintenant.
- Maintenant.
- NON! Je n'ai pas envie!!!!!!!!!

J'avais répondu sur un ton sec et froid sans m'en rendre compte ce qui forcément entraina un rejet qu'il prit en colère. Il me lâcha immédiatement, prit sa veste et sorti de ma chambre en claquant la porte sans dire un mot de plus. Fermant les yeux et prenant une profonde inspiration je m'adossais à la porte et m'y laissai glisser. Je posais mes mains sur le sol et regardais droit devant moi les fleurs qu'il avait laissé sur le lit. Décidement j'étais une belle idiote. Je me relevais et tendis ma main vers le bouquet quand je fus prise d'un flash, une scène qui revenait dans ma tête comme si je l'a vivais sur l'instant présent, je me figeais distinguant chaque détails, chaque geste de la personne face à moi qui n'était qu'autre qu' Alec. Il étais là assis sur le lit, me tendant sa main, la même qu'il avait posé sur mon poignet, la même qui avait effleuré ma peau. Je clignais des yeux pour me réveiller de cette sorte de transe et je fixais le lit immobile le souffle coupé. C'est alors que quelqu'un frappa à la porte. Je me retourna subitement vers elle, tourna mon poignet pour jettais un oeil à ma montre et remarquais qu'il était déjà 21h.

Je fus prise d'un moment de panique, je ne savais plus quoi faire sur le coup. Lui ouvrir ou pas, mon yeux regardèrent l'un après l'autre la porte et le bouquet et je restais là immobile au centre de ma chambre. Depuis des années je n'avais pas eu de vision, depuis des années j'avais chassé ses choses de ma tête car je me refusais d'y croire et voila que d'un coup elles revenaient sans que je ne puisse rien contrôler. Il fallait que je réagisse, il falalit que je me bouge, je ne pouvais pas rester là à rien faire et surtout je ne devais plus y penser. Il était là, l'homme que je désirait, qui me fascinait. Nous étions séparé par un simple morceau de bois, et j'avais trop attendu ce moment pour le repousser.

J'avançais vers la porte, posai la main sur la poignée prête à l'ouvrir. Je remis mes cheveux en place, réajusta mon haut correctement et entrouvri la porte, l'accueillant d'un sourire renversant.

- Re..........entres.

Je le regardais longuement, impossible de détourner mes yeux de son visage à la beauté extraordinaire. J'ouvris la porte en grand pour le laisser passer sans quitter la poignée et en profita pour regarder dans le couloir si Davis ne revenait pas car sinon la situation aurait mal tournée bien que nous étions libre de faire comme bon nous semble, tomber sur le jeu de l'un ou l'autre faisait toujours mal sur le coup, mais là n'était pas le problème. DE toute façon, je ne savais même pas ce que je voulais avec Alec, une chose était sûre je ne voulais pas d'une nuit avec lui, je voulais bien plus mais quoi??? La était la question. Je refermai la porte doucement, en prenant soin de vérouiller la serrure, juste par simple précaution et me tournai vers lui, toujours ne souriant. Je remarquais qu'il avait poussé ses lunettes dans ses cheveux, remontant quelques mèche pour découvrir son front, ce qui laissait apparaitre plus de lumière sur son visage angélique. Plongeant dans ses yeux, je fus happé par ce regard bleuté et je ne pus prononcer un mot sur le moment. Mon regard pris la même intensité que le sien, cherchant à lui faire comprendre que même si les mots me manquaient, j'étais heureuse de le voir ici, ce qui me fit percuter un drôle de risonnement.

C'était étrange de voir que lorsqu'il n'étais pas là, je faisais tout pour l'oublier mais alors qu'une fois avec lui, j'aurais donné n'importe quoi pour ne pas qu'on m'enlève de sa présence. Cet étrange sentiment me rendait songeuse, bien que le moment était mal choisi. C'est alors qu'il s'approcha de moi, et me repris la main comme dans le couloir cette après midi. Je me laissais faire, sans aucune retenue, ne quittant pas ma main des yeux et au contact de ses lèvres je fus prise de nouveau de frissons mais beaucoup plus intense que la fois précédente. Je ressentais une chaleur s'emparait de mon corps lentement et tandis qu'il prononça des mots qui m'allèrent droit au coeur, je ne pus m'empecher de lui souffler:

- Merci, je te retourne le compliment............

Ma main libre alla se poser sur le haut de ma poitrine tantdis que le je le regardais s'attarder sur ma main. Immobile, le souffle ralentis je ne savais plus quoi faire, complétement perdue par sa présence. Pourquoi me faisait-il cet effet? Il releva la tête et je dirigeais mes yeux instinctivement dans les siens, reprenant doucement ma main. D'un sourire plus doux, et d'un léger mouvement de ma main, je venais saisir le haut de mon bras sans le quitter des yeux.

- Je ne dirais pas le contraire.............. Tu as trouvé facilement??????

Les mots m'étaient venu tout seul,,, et étrangement je sentais la situation devenir plus facile, bien que le désir en moi ne faisait qu'augmenter. Attendant sa réponse, je me dirigea vers mon lit pour oter le bouquet le poser sur ma commode prêt de la fenêtre. J'en profitai par la même occasion pour abaisser les volet éléctrique et allumer la lumière maintenant que la nuit batté son plein. Automiquement Le papier peint grisâtre fit ressortir les différentes photos de mode que j'avais accroché à mon mur pour décorer ma chambre, ainsi que deux trois photos de moi Et Davis, une girlande éléctrique rose au dessus de mon lit et un immense poster de mon film préféré. Degageant mes épaules de mes cheveux je revins vers lui à la fois charmeuse et joueuse, puis m'approchai de sa joue. Je lui déposa un doux baiser, laissant mes lèvres s'attarder sur sa peau légèrement plus chaude que la mienne, sans toucher son corps laissant mes mains noué dans mon dos. REculant légèrement la tête, j'effleura son oreille avant de lui murmurer:

- Ce premier jour de stage t'a plus??????????????????

Je ne savais pas ce que je faisais, je ne savais pas à quoi je jouais mais une chose était certaine, il m'attirait et avec lui j'étais prête à tout faire pour l'avoir. Je ne pouvais plus reculer, je ne pouvais plus refouler l'attirance que j'avais pour cet homme encore moins le champs éléctrique qui régnait entre nous dès que l'on était ensemble. Alors je décidais de faire à l'instinct, écoutant mes propres désirs, agissant sans réfléchir. Après tout, la vie est courte alors autant en profiter et puis si cela ne lui plaisait pas, la porte n'était pas loin. Certe, je serais déçue, peut être même triste, à vrai dire je ne sais même pas...........adviennes ce qui devait arriver.

La porte se referma derrière moi et j’entendis le cliquetis d’un verrous qu’on tire tandis que la sensation d’être enfermé avec elle m’excita davantage qu’autre chose. A moitié tourné vers elle, je descendis le long de son corps, m’attardant sur ses courbes douces dont l’envie terrible de les étreindre me saisit, retenant mon souffle à la vue de sa poitrine haut placée et que je devinais ferme sous son haut. Détournant les yeux avant qu’elle ne s’aperçoive que j’étais totalement sous son charme, je jetais des coups d’œil au mur, apercevant quelques posters puis des photographies. Légèrement intrigué, je finis par décider que ce n’était pas mes affaires et évitait d’y jeter un coup d’œil plus marqué. Je n’étais pas certain de vouloir en savoir plus sur sa vie privée ou alors ce petit ami qu’elle ne pouvait oublier car de loin c’était visiblement un homme. Et si on se référait à ma présence ici, ils avaient certainement rompus. Était-elle devenue une mangeuse d’hommes depuis que son mec l’avait largué? Et je n’avais aucune envie de le savoir, ni d’apprendre plus de choses sur elle quoique…si en fait, je voulais juste éviter de connaître sa vie amoureuse. Parce que ce sujet était souvent source de bizarreries et tu te rendais toujours compte qu’un truc n’allait pas, que la fille était étrange, ou alors qu’en réalité, tu servais de bouche troue.

Mais à mon avis la situation relevait du bien plus compliqué, car vu son regard posé sur moi, ce n’était pas un autre qu’elle désirait pour l’instant. Je connaissais un peu les femmes et je sentais qu’elle ne voyait et n’avait conscience que de moi pour le moment et dans l’instant présent. Je fis preuve alors de cet instinct gentleman typiquement italienne en lui baisant la main, effleurant sa peau douce et profitant du parfum subtile de son épiderme. Quel délice semblait-elle être. Elle retira sa main au moment où je relevais la tête vers elle et nos yeux se fondirent d’un dans l’autre alors que je me noyais dans ses prunelles sombres. La perfection faite femme…. Je ne la connaissais pas encore bien mais je sentais que c’était une femme unique, pour être franc, elle me fascinait. Le moindre de ses gestes, sa façon de se mouvoir, de rire ou de sourire tout comme de changer de comportement brutalement. Son bars bougea, sa main glissant sur son bras dans un mouvement que je trouvais infiniment sensuel et je n’eus qu’une envie, remplacer ses doigts par les miens mais je me retins, crispant les muscles pour ne pas être tenté. Mais j’avouais aisément que c’était de la torture comme je n’en avais jamais vu. Sa question me fit légèrement sourire, quoiqu’une fois de plus je repensais à la surprise qui m’avait attendu dans ce placard à balais. Et plus je regardais Alice, moins j’avais envie de partager la nuit suivante avec une autre. Ce n’était que temporaire, j’étais simplement accro à cette fille puis une fois que je l’aurais eu le sentiment s’évaporerait… quoique j’en doutais légèrement. A mon avis, vu le désir intense que je ressentais pour elle… je ne l’oublierais pas si facilement après seulement quelques heures… Je voulais plus mais on y était pas, le proverbe ne disait pas qu’il fallait profiter à fond de l’instant présent?

-Oui…il me suffisait de trouver ton numéro, ce n’était pas bien difficile.

Je la suivis des yeux alors qu’elle s’occupais des fleurs de ce minable, et je glissais les mains dans mes poches, à l’aise car ce genre de situations ne m’étaient pas inconnus. Être seul avec une fille était une merveille qui n’avait pas le mérite de me faire peur ou de m’impressionner bien que cette femme là me faisait ressentir un désir tout à fait inédit par son intensité. Elle ferma les volets et je sentis mon pouls s’accélérer violemment, alors que mon sang accélérait son ascension dans mes veines. Puis dans un geste doux et tentateur, elle rejeta ses cheveux en arrière avant de déposer sa bouche sur ma joue, déclenchant de terribles frissons dans tous mon corps. Sa bouche était si douce que je m’en retrouvais scotché. Pourtant, il m’en fallait peu d’ordinaire, mais rien n’était habituel dans cette alchimie électrique que j’entretenais avec elle. Sa bouche frôla mon oreille, et je me surpris à fermer les yeux une demi seconde pour savourer ce contact intense.

-Oui…mais pas pour les raisons qui font que ton futur métier te plaît.

Levant doucement une main, je la posais sur le creux que formaient ses reins, la pressant contre moi avant de prendre sa nuque et de reculer la tête pour la voir, plonger dans son regard, avant que je ne flanche pour de bon. Ses prunelles brûlaient de ce désir sombre qui m’animait et je n’eus qu’à plonger une fois avant de baisser la tête et d’effleurer ses lèvres. Son parfum m’enivra et je pressais ma bouche sur la sienne, avide de son parfum,dû goût de ses lèvres, de la texture soyeuse de sa bouche. Ma langue effleura sa lèvre inférieure avant de les pénétrer, ce simple contact m’électrisant avec une force inouïe et totalement inattendue. La poussant davantage contre mon corps avide de sa chaleur, je l’embrassais à pleine bouche, libérant mes sens, prenant sa bouche avec cette sauvagerie qui rendait un homme animal, un côté dont je n’avais jamais perdu le contrôle tandis que là…c’était limite.

Écoutant sa réponse, je remarquai que ma question était d'une stupidité aberrante. Il ne fallait pas être bête pour trouver le numéro d'une chambre encore moins dans un internat ou chaque étage correspondait au premier chiffre bref....

Reprenant ma quête de préparer la luminosité de la pièce, je terminai par allumer les guirlandes juste histoire de mettre un peu plus de clarté et une touche de ma personnalité. Une fois tout terminé, je me retrouvai face à lui, plongé dans son regard qui était l'un des plus beaux que je n'avais jamais vu. Une fois mes lèvres sur sa peau, il m'était difficile de relever la tête, car je voulais rester coller contre sa joue, savourer encore la texture de sa peau si douce et si chaude. Mes lèvres déviant vers son oreille pour ne l’a toucher qu’à peine, je mourais d’envie de lui attraper le lobe, mais je me retenu pour revenir vers son visage et le regarder intensément.

- Et pour quelles autres raisons alors ?????????

Légèrement intriguée, je voulais en savoir plus, juste histoire de vérifier si il ressentait la même attraction pour moi bien que certain élément le prouvait… Laissant mes mains dans mon dos, je fus légèrement surprise de voir sa main se plaquer sur mes reins. Dans un frisson, je ramenai mes yeux sur lui sans bouger me laissant de nouveau perdre dans ses yeux. La respiration au ralenti, je comprenais exactement ce qui se passait, et sans résistance je le laissais faire. Au fond de moi, je senti le désir repartir de plus belle et lorsque sa main se posa sur ma nuque et que nos corps étaient collé l’un à l’autre, je cessai de respirer et avalai ma salive. SA bouche s’approcha de la mienne, dans un léger mouvement puis entra en contact avec mes lèvres. Je soufflai légèrement pour respirer de nouveau et penchai la tête pour mieux les presser contre les siennes. Mes mains se dénouèrent pour venir se nouer derrière sa nuque. Posant mes bras sur ses épaules, je fermis les yeux et avança ma tête un peu plus contre la sienne. Sa bouche était si douce et si moelleuse que j’eus envie de croquer dans ses lèvres mais en sentant sa langue, je fus prise d’un frisson me parcourant de la tête au pied et sans réfléchir, j’ouvris les lèvres cherchant à rejoindre sa langue. Je me hissais sur la pointe des pieds, mes mains se fourrèrent dans ses cheveux, tandis que ma bouche s’ouvrait au maximum pour répondre à son baiser avec intensité. Caressant sa langue, avant de danser avec, je dégustais sa bouche avec délice, ne perdant pas une miette de ce baiser exquis qui pris une tournure plus fougueuse au fur et à mesure que les secondes défilaient. Je penchais ma tête légèrement, me décollai de ses lèvres une seconde avant de les reprendre avec ardeur. Une de mes mains glissa sur son épaule, que je me mise à serrer avec plus de force, ma respiration se fit plus rapide et plus bruyante, ainsi que le jeu de nos langues et dans un soupire je le poussa vers mon lit.

Nos bouches se séparèrent, et je restais sur place, le regardant s’étendre sur mon matelas. La chaleur m’avait envahi, je ne pouvais plus résister à l’appel de son corps, et c’était tout bonnement impossible après un tel baiser bien que j’aurais pu aller plus loin, lui mordant la lèvre, jouer de la langue dessus et j’en passe… Mais là, je le voulais. J’avais ma cible en pleine ligne droite, aucun souffle de vent à l’horizon, pas le moindre obstacle, il était là devant moi, et j’était prête à viser dans le mille. Sans plus réfléchir, je soulevais mon haut et le fis passer par-dessus ma tête, refaisant tomber mes cheveux sur mes épaules dénudées. Je tirais sur les manches pour l’enlever correctement et le jetai sur une chaise à l’abandon dans le coin de la pièce. Je me rapprochais de lui, posai mes mains sur le lit de chaque coté de sa taille, me penchant par-dessus sa tête sans le quitter des yeux.
Mes mains glissèrent prêt de sa tête, mon corps se baissa pour venir effleurer son torse. Mes cheveux retombèrent, et tandis que je m’approchais de sa bouche de nouveau charmeuse, je lui murmurai sensuellement.

- A ce qui parait, une nuit avec toi reste un souvenir graver dans la mémoire à jamais…………c’est vrai ??????????

Je soufflais sur sa bouche, et la repris impossible de résister plus longtemps à l’appel de la sienne.