Alec N. Alexanders
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 |  Sujet: Sex & Dance Mer 11 Nov - 16:00 | |
|   La salle était désormais vide, et je laissais tomber mon sac devant la glace avant de retirer mon pull, restant en débardeur noir. La sono était encore là et m’accroupissant sur le sol parqué, j’introduisis le disque dans l’enceinte attendant que la musique ne démarre. C’était du hip hop tout ce qu’il y a de plus classique. Relevant mon survêtement, je balançais mon bras vers l’avant tout en me penchant, réagissant en rythme, me laissant porter par les notes sans réellement penser à chacun de mes gestes. Mais la musique stoppa soudainement et je restais en équilibre sur mon pied, perdant ce dont j’avais besoin pour me mouvoir sans connecter pour autant mon cerveau. Me retournant, j’entre perçus Alice, une jeune fille que je n’avais vu que deux ou trois fois et qui n’était que de passage. Petite, elle était brune avec un remarquable regard émeraude dans lequel il était facile de se perdre.
-Cela ne te dérange pas si on se fait une danse à deux?
Je secouais légèrement la tête avant de lui montrer la sono d’un geste.
-Improvisation?
-Totalement Alec.
M’immobilisant au milieu de la salle, j’attendais tandis qu’elle se mettait en tenue. Me retournant pour ne pas gêner son intimité, je glissais les mains sur ma nuque, patiemment, me laissant aller à mes pensées. Je ne comprenais pas son brusque envie de danser avec un parfait inconnu bien que l’expérience promettait d’être intéressante. Après tout, c’était une superbe danseuse, diablement séduisante et bouger avec elle en rythme allait me marquer d’une façon ou d’une autre. Je sentis alors ses mains sur mes coudes, alors qu’elle donnait une légère impulsion sur mes bras pour me faire pivoter vers elle. Elle portait un ensemble moulant blanc qui lui allait à merveille. Blanc et noir…. Glissant les doigts sur ma nuque, elle m’approcha d’elle, immobilisant mon visage à quelques centimètres de sa gorge ouverte. Sa peau parfumée était un délice pour les sens, et ma seule envie immédiate était d’y goûter, mu par une soudaine impulsion lié à un désir naissant. Mon souffle heurté devait certainement l’atteindre de la même façon que le sien caressait mon épaule. C’est à ce moment précis que la musique débuta, une musique lente et sensuelle qui me changeait de l’ordinaire. Nous restâmes tous deux immobiles attendant, pris par les notes et le mélange de nos respirations soudain plus régulières.
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Une femme qui chante, un rythme sensuel qui me prend à la gorge tandis que je pars soudainement en arrière, me laissant simplement porté par les notes. Le rythme saccadé du tambour me pousse à y coordonner mon corps, et je lance ma jambe en avant, remontant le genou avant de le faire partir en arrière. Je ne suis rien de ce qu’elle fait, simplement conscient de ses mouvements, de sa présence. Mon corps pivote, mes épaules créent des vagues avant que je ne lève la main comme pour pousser ma tête sans pour autant la toucher. Croisant les bras sur mon bassin, je joue des jambes , balançant mon pied vers l’avant, enfonçant le pied dans le parquet. Me laissant tomber, j’atterris sur le genou alors que le refrain commence, et que je sens son corps dangereusement se rapprocher. Ma tête au niveau de son bassin, ses doigts s’entremêlent à mes cheveux, alors que mes paumes remontent son corps sans la toucher. La sienne s’écrase contre mon front, me poussant au sol. Me rattrapant après avoir jeté mes bras en arrière, je soulève mon corps, empêchant mon bassin de frôler le sol, les genoux remontés et les pieds plaqués au parquet. Sautant sur une main, je remontais ma cheville, la collant à ma jambe avant de pivoter sur le ventre, me rattrapant sur mes mains, et me mettre ainsi en position de pompe. Son pied atterrit sur mon dos, me plaquant au sol pour de bon, jouant sur mes muscles, tandis qu’elle se bouge en tout sens, débordante de grâce. Le refrain meurt lentement sur les enceintes alors que roulant sur le dos, je lance mes jambes pour me rattraper sur mes pieds. Féline elle s’avance, ses yeux d’un vert lumineux plantés dans les miens, ses paumes épousant mon torse, me plaquant contre le mur avec une force que je ne lui soupçonnais pas. Se mettant dos à moi, elle débute un déhanchement provocant, se frottant contre mon bassin, alors que je frémis violemment, avant de pivoter à nouveau, remontant les mains sur mes joues, effleurant mes lèvres. Reculant d’un coup, elle reprends la danse vivement tandis que sans réfléchir, je la suis, réitérant mes gestes, jouant sur le refrain, balançant les bras et les jambes, bougeant les épaules, me servant d’effets spécial hip hop avec ma tête tandis qu’elle reste davantage sur le moderne. Un contraste auquel je ne fis pas attention. Tombant au sol, je me laisse ramper sur le dos avant de me remettre soudainement debout. La musique change soudainement, laissant place à une voix masculine qui me permet de partir dans mon délire, jouant des jambes sur le sol, la main collé à mes cheveux, écartant les bras, levant les jambes avec rythme sur chacune des notes. Je me laisse à nouveau tomber, m’arc boutant en jetant les jambes tout en décollant mes reins du sol, retrouvant mon équilibre, ma paume juté en arrière, je retombe une nouvelle fois, je joue sur le sol, lançant mes pieds de chaque côté de mon corps, fluide, augmentant mon propre débit si bien que mes gestes peuvent paraître invisible à ce celui qui n’est pas attentif. Ma main rejoins mon front, je me pousse par terre, tombant de tout mon long, jouant du bassin, bondissant sur mes pieds,me laissant retomber, gestes répétés saccadés. La danse est un démon qui vous prend à la gorge sans que tu ne puisses y résister, sans que tu ne veuilles y résister. De loin, je la vous tourner sur elle-même, alors que le refrain recommence la même. On se retrouve l’un à côté de l’autre, et je m’avoue être en train de tourner autour d’elle, cherchant son souffle alors que nos bouches se joignent, que nos mains se perdent dans la chevelure de l’autre. La musique nous envahit mais nous restons immobiles tout à la découverte de l’autre. Je poursuis mon exploration de sa bouche en goûtant sa langue, caressant l’intérieur de ses joues alors que mes dents se plantent dans ses lèvres tendres. Un fruit mûr auquel on ne peut résister à cette envie obsessionnel qu’est goûter. Ses mains glissent sur mon torse, cherchant l’ouverture de mon haut pour se coller à ma peau tandis que je la presse contre le mur, la bloquant contre le miroir, seul témoin de nos échanges qu’ils soient artistiques ou autres…
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